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Imana Ihora Ihoze

Genre : Theatre
Principal country concerned :

Conception, écriture et mise en scène de :
Catherine Decastel

Avec :

Etienne Alsamia
Gilles Bellomi
Catherine Decastel
Olivier Farnoux
Mata Gabin
Christian Julien
Virgil M'Fouilou
Bryan Polach
Assane Timbo
Patrick Kodjo Topou

Assistante mise en scène :
Claude Chalopin
Scénographie :
Marie Genon
Musique :
Beniwe / Gaël Faye /
Florida Uwera
Chorégraphie :
Nido Uwera

A partir des textes et discours :
De Messieurs Patrick de Saint-Exupéry, Révérien Rurangwa, Bernard Kouchner, Hubert Védrine, Alain Juppé, François Mitterrand, … ;
Du rapport de la Mission d'Information Parlementaire, du rapport de la Commission d'Enquête Citoyenne, des témoignages du rapport de la Commission d'Enquête Rwandaise.

La pièce :
L'Histoire :
Après la mort de son mari d'origine Tutsi, une jeune femme française enceinte se retrouve seule pendant sa grossesse. L'obsession de transmettre à son enfant devient alors sa raison de vivre. Mais transmettre quoi ? Elle ne s'était jamais intéressée ni à la culture rwandaise ni à l'histoire de ce pays et son mari était resté très discret sur le sujet. Elle entreprend alors une quête qui la poussera à découvrir l'Histoire du génocide et ses liens avec la France. Cette recherche se transformera petit à petit en combat personnel pour la vérité, la mémoire et la transmission.
Contexte :

Il s'agit d'évoquer les différentes questions que pose l'Histoire sur le lien entre la France et le gouvernement rwandais du président Habyarimana durant les années 1990-1994 lors de la préparation et de la mise en œuvre du génocide des Tutsi. L'évocation se fait à travers des scènes inspirées de témoignages de Rwandais et au travers des différents travaux officiels tels que le rapport de la mission d'information parlementaire. Les discours et déclarations politiques ont une place importante puisqu'ils donnent les réponses officielles de la France. Réponses qui ne semblent pas toujours s'être accordées.
Après la publication récente du rapport de la Commission indépendante rwandaise dite Commission Mucyo, la France est accusée de complicité du génocide des Tutsi. Cette dernière a toujours nié avoir pris parti aux massacres. Elle a nié longtemps avoir formé des miliciens avant de finalement concéder qu'elle ait pu indirectement et sans le savoir former certains d'entre eux. Les déclarations françaises semblent ne pas toujours s'accorder sur ce qui a été son rôle et son exacte implication bien qu'elle soit restée ferme sur sa non complicité. Cependant, les attaques depuis longtemps formulées par certains ex-génocidaires, par des rescapés, par des observateurs français ou internationaux tel que Patrick de Saint-Exupéry ou le Général Roméo Dallaire se sont intensifiées. Tout d'abord avec des plaintes jugées recevables par le Tribunal aux Armées de Paris contre des militaires français et plus encore avec la sortie de ce rapport rwandais qui met en accusation plusieurs responsables politiques ainsi que des militaires français.
Il reste donc de nombreuses interrogations et un trouble général qui légitiment et inscrivent le questionnement de cette pièce dans l'actualité politique de notre pays.

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