Inauguré il y a cent ans, l'hôpital Le Dantec de Dakar, est une institution. Les populations les plus démunies y sont prises en charge par les meilleurs médecins. Blouses blanches, boubous bariolés et éclats de rire font de cet hôpital le théâtre d'une véritable comédie humaine. Mais, aujourd'hui, "Le Dantec" est menacé par une opération immobilière visant à le remplacer par un complexe touristique. Aubaine pour certains, tragédie pour d'autres, la nouvelle de la fermeture de l'hôpital va progressivement faire basculer médecins et patients dans la résistance.
Résumé long : Édifié il y a plus tout juste un siècle dans le quartier européen du Plateau, sur les hauteurs de Dakar, DANTEC 221 jouit d'une réputation internationale. Rien à voir pourtant avec ses équivalents européens. L'hôpital 221 n'est pas un sanctuaire silencieux, c'est au contraire un lieu de vie, avec ses excès et ses fous rires. En dehors du Sénégal, les gens appellent de partout en utilisant le code 221 pour venir se faire consulter.
Institution de pointe, l'hôpital DANTEC 221 est le seul recours pour les pathologies les plus sévères, mais surtout pour les populations pauvres qui viennent s'y faire soigner de toute l'Afrique francophone. Accompagnant un parent ou un proche, des familles entières campent dans la cour de la vieille bâtisse coloniale, donnant à l'hôpital les couleurs d'un village africain. À côté des blouses blanches du personnel hospitalier, c'est toute une vie qui se déploie, avec ses personnalités et ses histoires parfois abracadabrantes, ses rigolades, ses rencontres et ses jalousies.
Mais cerné par les buildings et les villas huppées, l'hôpital est victime de la spéculation immobilière. Collusion de la politique et des affaires, un nouveau directeur vient d'être nommé. Sa mission : organiser discrètement la fermeture de l'hôpital. Les desseins du directeur sont mis à jour plus tôt que prévu. Et si certains médecins semblent se désintéresser du sort de leur hôpital, ou bien y voir l'occasion de "passer à autre chose", pour d'autres la fermeture de l'hôpital est une catastrophe, un crime contre la santé publique.
Entre une administration cynique et un personnel soignant déchiré par les rivalités, les tensions cèdent vite la place à un conflit ouvert. Alors que chaque journée apporte son lot de cas plus ou moins graves, que la vie de l'hôpital suit son cours tumultueux, des salles d'opération au campement, la résistance s'organise.
Série de fiction d'Ibrahima Diop et Flaubert Chimi (Sénégal)
Une série télévisée de 12 épisodes de 45 minutes
Auteurs de la série : Hérikel KARAKI et Marthe LE MORE ; (Co-auteurs pressentis : Saliou SECK, Charles SOW et Djibril DIEDIOU)
Production : Idée Production
Cette série a bénéficié du soutien du Fonds francophone de production audiovisuelle du Sud (aide à l'écriture et à la réalisation du pilote, session 2014 / aide à la production d'un montant de 35 000 € à la session d'avril 2017)
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