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Immigré dans la région parisienne depuis 1964, Kader décide avec sa famille de passer les vacances d'été, pour la première fois depuis 15 ans, dans son village natal, non loin d'Alger. Documentaire. 70' et 52' (Un été au pays) Immigré dans la région parisienne depuis 1964, Kader décide de passer avec sa famille, les vacances d'été dans son village natal, non loin d'Alger. Ces quelques semaines tant attendues de part et d'autre constituent un moment privilégié riche d'émotions fortes. La caméra suit la famille dans leurs rencontres, leurs retrouvailles, leurs difficultés, leurs visions du pays et de sa région, les fêtes, les mariages, leur retour en France... Ce film soulève beaucoup de questions. Au sein même de cette famille, entre ceux qui sont restés au pays et ceux qui ont émigré vers la France, comment perçoit-on la situation de l'Algérie ? Quels espoirs les uns et les autres nourrissent-ils pour leur pays ? Qu'en est-il de la relation franco-algérienne ? De l'immigration contemporaine ? De l'envie d'exil des algériens aujourd'hui ? Des discours différents des deux côtés de la Méditerranée ? Des envies des uns et des autres... Contexte Le phénomène d'immigration algérienne en France a commencé au 19ème siècle et s'est amplifié au cours de la Première Guerre Mondiale, en raison de la conscription obligatoire, puis de la Seconde Guerre. Il a repris entre 1950 et 1974, période d'industrialisation et d'importation de main d'oeuvre. Selon le dernier recensement datant de 1990. 67 % des immigrés algériens étaient des ouvriers qualifiés ; 7 % travaillent dans le tertiaire, 6 % dans le petit commerce et l'artisanat, 8 % dans le secteur des affaires. Aujourd'hui, avec les événements qui se déroulent en Algérie, une nouvelle immigration algérienne se met en place. Celle des exilés ; cadres, médecins, artistes, intellectuels... Eux aussi n'hésitent pas à retourner dès que possible au pays. Les images d'Algérie, répandues en France, apparaissent sombres. Les algériens souffrent de cette perception qui ne correspond pas à leur réalité quotidienne. Les mots de l'étranger leur parviennent comme de nouvelles dépossessions d'identité. Ils veulent qu'on les regarde pour eux-mêmes. Ils veulent s'extraire de la haine. La France est en décalage par rapport à ce qui se passe en Algérie. Mais il existe en France des groupes importants, porteurs "d'une mémoire algérienne" : pieds noirs, appelés du contingent, officiers de l'armée française, harkis, émigrés et fils d'émigrés, exilés algériens récents. Avec la Famille Kabouche. Production déléguée : Institut National de l'Audiovisuel (INA), Gerald Collas Auteur-réalisateur : Malek Bensmaïl Assistant & son : Amar Kabouche Chef monteur : Matthieu Bretaud. Mixage : Laurent Thomas. Musique: Phil Marboeuf Chargés de programmes : Stéphane Willaume et Marc Briones. Diffusion/broadcasting : La Cinquième/YLE(Finlande)/VRT(Belgique) Prix/Awards : Prix du Patrimoine, Cinéma du Réel - Paris Prix Ulysse du meilleure documentaire, Festival de Montpellier Prix du regard social- Festival Traces de vie-Clermont-Ferrand
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