Malgré son nom, la Colonne pascale n'aura donc pas vécu les messes de Pâques dans l'église Saint-Bonaventure de Lyon. Un vandale avait quelques jours auparavant fait tomber cette haute pile de marmites émaillées à l'aide d'une corde et d'un mousqueton. Mais, depuis mardi, l'œuvre du Camerounais Pascale Marthine Tayou s'élance à nouveau vers le plafond de la travée centrale. A peine les casseroles ont-elles été un peu débosselées pour pouvoir à nouveau être empilées. "L'artiste a souhaité que les traces de la chute restent visibles. Il a l'habitude de laisser vivre ses œuvres", explique Isabelle Bertolotti, cheffe de projet de l'exposition Pascale Marthine Tayou au Musée d'art contemporain (MAC).
Lire en lien la suite de l'article d'Elisabeth Chardon dans Le Temps où elle explique que c'est la seule pièce parmi la quinzaine installées à travers Lyon en parallèle à l'exposition au MAC qui ait subi un préjudice