À l'heure où le changement et la reconstruction sont à l'ordre du jour, l'écrivain, peintre, diseur et enseignant, Frankétienne, préconise l'éducation comme piste pour y parvenir, selon des déclarations faites dans le cadre d'une cérémonie d'hommage aux enseignants ce 17 mai à la capitale.
Haïti pourrait renfermer toutes les mines de matières premières du monde, cela n'aura contribué qu'à faire "augmenter sa souffrance", estime Frankétienne, si la priorité n'est pas accordée à l'éducation.
"Toutes les priorités doivent tourner autour du moteur de l'éducation", précise Frankétienne.
"Il faut prioriser l'éducation", insiste t-il et elle doit être "liée au tourisme et à la culture", poursuit l'artiste, qui a en même temps consacré 35 années de sa vie à l'enseignement.
C'est à ce titre qu'il a d'ailleurs reçu, ainsi que 29 autres enseignants venus des 10 départements géographiques du la République, une plaque d'honneur et mérite à l'occasion de la journée nationale des enseignants.
"Vous (enseignants, enseignantes) faites partie des porteurs de lumière" que la nation n'oubliera jamais dans sa conscience, a fait savoir Valérie Milfort Thimotée aux personnalités d'honneur.
Cette journée a été placée sous le thème "l'enseignant un agent de changement pour l'Haïti de demain".
En effet, l'enseignant doit contribuer à la restructuration du "mental" de l'homme haïtien a ajouté Franck Étienne qui a pris la parole au nom de tous les distingués.
Un quadrillage du pays passant par la mise en place de "tonnelles culturelles fécondes" est, entre autres une proposition de Frankétienne qui campe la culture comme une source fondamentale de libération de ce peuple dont "l'imagination (est si) forte".
D'après une dépêche publiée sur le portail Alter Presse (en lien).