A la tête du Mouvement burkinabé des Droits de l'Homme et des Peuples (MBDHP), de 1989 à 2007, Maître Halidou Ouedraogo, magistrat de formation, mène sans relâche une lutte contre l'impunité et la violation des droits humains. Il s'occupe du dossier des Sankaristes accusés de tentative de coup d'Etat, exige la lumière sur la disparition de l'étudiant Dabo Boukary et du professeur Guillaume Sessouma, soupçonnés de comploter contre le pouvoir en place, réclame la vérité sur l'assassinat du professeur Oumarou Clément Ouedraogo et bien d'autres. A la tête d'e l'Union Interafricaine des Droits de l'Homme (UIDH), il participe à la Commission d'enquête internationale sur le Rwanda qui attirait l'attention de la communauté internationale sur l'imminence d'un drame dans ce pays. Dès le déclenchement du conflit Touareg au Mali, il organise plusieurs missions de médiation qui contribuèrent aux flammes de la paix. Figure emblématique de lutte au sein du Collectif des organisations démocratiques et des partis politiques, mis en place après l'assassinat du journaliste Norbert Zongo et ses compagnons en 1998, Halidou Ouédraogo reçut dans son pays le sobriquet du'Président du pays réel".