Ceci n’est pas une histoire mais un récit de vie dans lequel Boubacar nous raconte l’histoire de ses deux mères : « Oui, j’en ai deux; Yaye Fatou et Nabou. Toutes les deux m’ont nourri de leur propre lait, mais elles m’ont aussi nourri de leurs propres sueurs » dit-il. Elles
sont pour lui « des femmes d’amour en l’absence d’un père, des femmes pères et surtout des femmes école ». Ce récit nous conduit
dans le passé et dans un ailleurs, où les mots sont portés par les
musiques aux couleurs du souvenir (le oud), un raffinement d’un certain occident (piano), la rugosité d’une terre et l’appel aux forces spirituelles (percussions et chants sacrés du Sénégal).