L'art de Lilanga, à la croisée de la mythologie makonde et des préoccupations terrestres de ses contemporains, tourne autour des shetani, les esprits, parfois féroces, le plus souvent comiques. Dans les années quatre-vingt, son style s'affirme : un graphisme simple, des entrecroisements de figures et de symboles, des couleurs vives. Il multiplie alors les expositions, aux Etats-Unis, au Japon, en Europe, dans plusieurs pays d'Afrique et participe aux biennales de Dakar et de Shangaï.
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