Le vieux crooner Ibrahim Ferrer du Buena Vista Social Club ne s'y était pas trompé quand il avait pris sous son aile ce jeune pianiste cubain à la technique étourdissante. Son jeu très percussif, son don mélodique, sa recherche constante de l'émotion, le tout lové dans une filiation revendiquée des rythmes afro-latins, mais aussi de la soul et du jazz américains (Keith Jarrett et Herbie Hancock notamment), en ont fait l'une des figures les plus prometteuses du jazz cubain. Depuis dix ans, le charisme de Roberto Fonseca ne cesse de captiver le public et son nouvel album « Yo » engrange les articles élogieux de la presse musicale. A ses côtés sur scène, on découvre Baba Sissoko, le descendant d'une longue lignée de griots maliens dont les percussions marquent indéniablement la recherche des racines musicales africaines de Cuba entamée par Fonseca.
20h30 //
tarif plein 21€ /
tarif réduit 10€