"Les artistes font ils partie de l'immigration choisie ?"
Les spectacles qui traitent des questions d'identité, d'altérité ou d'immigration sont-ils uniquement créés par des artistes concernés par le sujet ?
Qui choisit d'évoquer ces questions aujourd'hui dans le spectacle vivant et pourquoi? Y a t il des formes de prédilection pour développer ces sujets ?
Les conditions de production souvent très précaires des spectacles créés par des artistes étrangers ou issus de l'immigration ont-elles un impact sur la forme et le contenu ?
Quelle place est-elle attribuée dans la société française aux artistes issus de l'immigration? Comment l'artiste lui même vit cette question ? Sont-ils plus engagés que les autres artistes ?
Quelle légitimité a le spectacle vivant pour aborder les questions d'identité ?
Information ou art : Quelles sont les attentes du public et des professionnels à l'égard d'un spectacle traitant de ce sujet ?
Comment l'art vivant créé par des artistes étrangers trouve-t-il un écho dans l'actualité culturelle parallèlement à la mode actuelle des arts dits "premiers" ? L'art vivant contribue-t-il à dépasser une conception passéiste et condescendante dont nous sommes imprégnés à l'égard des autres cultures, issues des pays du tiers-monde ou anciennement colonisés?
L'intérêt pour les autres cultures est-il seulement une question de mode qui vient et repart sans cesse ?
Qu'est -ce qu'une culture étrangère aujourd'hui?
Cette rencontre a été préparée avec l'aide de Kartika Naïr et Norbert Senou, en lien avec le spectacle de danse "Egblé Makou" présenté par la Cie franco-béninoise Fabre-Senou, qui se joue du 12 au 23 Mars au Théâtre Dunois.
De 17h à 19h - Entrée libre