Exposition faisant dialoguer artistes contemporains africains et européens autour du thème de la spoliation des biens culturels avec la présence inédites de 18 plasticiens issus de la scène artistique internationale. Les oeuvres feront écho au vide laissé par les objets dérobés à partir de la période coloniale et relevant des patrimoines nationaux. Ces vols, hier comme aujourd'hui, ont contribué à entretenir le mythe d'une Afrique sans Histoire, chaque objet volé devenant muet sur la civilisation qui l'a engendré. Aujourd'hui, le trafic des œuvres d'art dits "primitifs" est, d'après Interpol et Scotland Yard, le second trafic par son importance après celui de la drogue. Si des procédures de restitution d'Etat à Etat sont en cours, la restitution totale des objets pillés paraît utopique, voire impossible. C'est pourquoi les artistes de l'exposition ont choisi le terrain symbolique de l'Art pour évoquer cette absence et travailler selon leur histoire et leur sensibilité à l'élaboration d'une mémoire collective qui transformera les mémoires brisées de ce XXIe siècle balbutiant en une mémoire kaléidoscopique enfin partagée.
Entrée libre de 11h à 19h