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D'abord, en écoutant sa façon de chanter, on a l'impression d'entendre du Peter Tosh. Ensuite la mélodie fait penser à Grégory Isaac. Il n'y a guère que le son de clavier, typiquement sud-africain, qui fasse la spécificité de Lucky Dube. D'ailleurs, contrairement au reggae jamaïcain, la ligne de basse, légèrement en retrait, se laisse guider par celui-ci. A part, le son roots et lent de Man in the city, et l'incrustation d'un rythme zoulou à la Johnny Clegg certes mais pas déplaisant du tout sur let the band play on, le reste est construit sur la même base, sur le même rythme et presque sur la même mélodie. Les premiers titres de ce treizième album du radical militant anti-apartheid que fut Luky Dube, tombent rapidement dans l'oubli des suivants.