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"Tiki" veut dire Trésor en Douala (dialecte du Cameroun).
Comme un aventurier, Richard Bona est amivé au Brésil avec sa vieille carte de pirate dans son étui à basse à la recherche de "son" trésor. Pas à la recherche d'or, la ruée vers l'or est du passé, pas d'or vert non plus, le café est déjà bien en main, ni de caoutchouc qui pleure la Belle Epoque, le Belem s'en rappelle encore. Il est venu rechercher ce trésor qu'est la parole ancestrale vers Salvador de Bahia.
Créé en 1549 par la colonisation portugaise, Salvador de Bahia devient le centre stratégique de l'amivée des esclaves venus d'Afrique de l'Ouest, ces broyeurs de canne à sucre. En témoigne Pelourinho, le quartier des esclaves ou encore Notre Dame du Rosaire, jadis fréquentée par les esclaves et où l'on y prie toujours, pas de messe sans percussions afro-brésiliennes. La Déesse le ma nja, déesse de la beauté, mais aussi Sainte Vierge des afro-brésiliens le sait, les racines et divinités ancestrales au Brésil comme en Afrique sont les mêmes. Richard Bona veut mettre en valeur ce qu'il apprend de ses voyages, et ce qu'il redécouvre de ses racines africaines comme lorsqu'il était petit au village de Minta au coeur du Cameroun. Le Brésil n'est pas concevable sans le métissage, véritable puissance culturelle. Le parcours musical de Richard Bona n'est pas concevable sans ces voyages dont le seul but est de rechercher partout dans le monde les racines ancestrales de l'Afrique et développer les thèmes qui lui tiennent à cœur. Ainsi, la déforestation, le Samaouma résonne mais nous n'entendons pas, 1 / 6ème de la richesse végétale de la forêt amazonienne est aujourd'hui rasée en tout impunité ; ou encore les rites et sacrifices Yoruba venus du Niger et encore pratiqués 5 siècles plus tard ici, au Brésil. Ou encore ces quartiers où l'on assiste à la nise en place d'un mouvement de la conscience noire et où les jeunes Brésiliens, au parfum de samba-reggae, redécouvrent leurs racines. Richard Bona questionne le progrès ; est-on vraiment dans le droit chenin ?..
Deux invités prestigieux ont prêté leur voix à l'aventure. Le projet de Richard était au départ, un voyage en Inde. Un manque de temps et de connections sur place lui ont fait changer d'avis. Mais des chansons sont nées de ce projet. Susheela Raman, a posé sa voix singulière et envoûtante sur un morceau taillé pour l'occasion. Le projet ayant migré vers d'autres horizons, le morceau aux sonorités indiennes est devenu un baiao. Quant à Djavan, un des chanteurs emblématiques du brésilien, il a tenu à interpréter la chanson que Richard a écrite pour lui dans sa version originale. Comme un retour aux sources, Djavan chante en Douala, le dialecte africain de Richard. Il n'a pas voulu la chanter en portugais et c'est exceptionnel.
"Un vieil homme qui meurt est une bibliothèque qui brûle", ce sont des paroles de Amadou Hampaté Bâ. Richard Bona a vécu ses 20 prenières dans la transnission du savoir, des valeurs, des traditions, cet album est comme un hornmage aux accents de son grand-père Messanga Engong, né vers 1900. Petit, le vieil homme lui chantait une chanson qu'il avait apprise lui-même de son grand-père né vers 1780. On ne connaît plus la signification des paroles dece morceau, ce dialecte s'est perdu au fil du temps. Estce une chanson de joie, de gueme. Peut-être un jour Richard Bona retrouvera-t-il la signification de ces paroles, quelqu'un les aura transnises, quelque part, en Afrique, au
Brésil, en Inde ou à Cuba son prochain voyage.
1 YIKI - Richard Bona
Richard Bona : LEAD VOCAL, Ac and El GUIT ARS, BASS, KEYBOARDS, VOCALS. Susheela RAMAN : LEAD VOCAL
Marco Souzano : PERCUSSIONS
Marcello Martins ; FLUTE
ATN Stadwijk : KEYBOARDS
Nathaniel Towsley : DRUMS
Davi Vieira : RAP
2 DIPAMA - Richard Bona
Richard Bona : LEAD, Ac and 12stringsGuitar, BASS, KEYBOARDS, PERCUSSIONS, VOCALS Mike Stem : Electric GUITAR
Vinnie Colauita : DRUMS
ATN Stadwijk : KEYBOARDS
3 KIVU - Riçhard Bona Richard Bona : LEAD VOCAL ATN : Ac PIANO
4 0 BEYA 0 SIBA - Richard Bona
Richard Bona : LEAD VOCAL, GUIT ARS, BASS, PRECUSSIONS, KEYBOARDS, VOCALS. Vinnie Colauita : DRUMS
ATN Stadwijk : KEYBOARDS
Aaron Heick : al and t SAX
Bamy Danielian : TRUMPET
5 ESOKA BULU (Nigth whisper) -Richard Bona Richard Bona : LEAD VOCAL, BASS
Ari Hoennig : DRUMS
George Colligan : Ac PIANO
6 MANYAKA 0 BRAZIL - Richard Bona
Richard Bona : LEAD VOCAL, BASS, KEYBOARDS, VOCALS Djavan : LEAD VOCAL, VOCALS
ATN Stadwijk : KEY BOARDS
Tonino Horta : Ac GUITAR
Marco Suzano : PERCUSSIONS
Marc Berthoumieux : ACCORDEON
Aaron Heick : al and t SAX
Bamy Danielian : TRUMPET
7 0 SEN SEN SEN - Richard Bona / Marc Berthoumieux Richard Bona : LEAD VOCAL, BASS, GUITARS, VOCALS Osmany Paredes : Ac PIANO
Luisito Quintero : PERCUSSIONS
Marc Berthoumieux : ACCORDEON
Aquiles Baez : TRES
8 THREE WOMEN - Jaco Pastorius
Joyce Hammann : 1 st VIOLIN
Belinda Whitney : 2nd VIOLIN
Lois Martin : VIOLA
Richard Locker : CELLO
Richard Bona : BASS, VOCALS
Tel FLUX QUARTET
Max Mandel : CELLO
Dave Eggar : CELLO
Tom Chiu : VIOLIN
Conrad Hamis : VIOLIN
STRINGS Am. and ORCHESTRATION by GIL GOLDSTEIN
9 BA SENGE - Richard Bona
Richard Bona : BASS, GUIT ARS, LEAD VOCAL, SAMPLES, VOCALS Nathaniel TOWNSLEY ; DRUMS
ATN Stadwijk : FENDER RHODES, KEYBOARDS
10 IDA BATO (Ancient Song 1789) - Richard Bona Richard Bona : MBIRA, Ac GUIT ARS, VOCALS
11 AKWA SAMBA YAYA - Richard Bona
Richard Bona : Ac and El GUITARS, BASS, KEYBOARDS, VOCALS Marco Souzano : PERCUSSIONS
ATN Stadwijk : KEYBOARDS
12 RIO DAS OSTRAS - Richard Bona
Richard Bona : BASS, EI GUIT AR, BASS SYNTH, VOCALS Tonino Horta : Ac GUITAR
Marco Souzano : PERCUSSIONS
Osmany Paredes : Ac PIANO
13 SAMAOUMA - Richard Bona
Richard Bona : BASS, PERCUSSIONS, BASS SYNTH, VOCALS Aquiles Baez : Quatro
Joyce Hammann : 1 st VIOLIN
Belinda Whitney : 2nd VIOLIN
Lois Martin : VIOLA
Richard Locker : CELLO
Tel FLUX QUARTET
Max Mandel : CELLO
Dave Eggar : CELLO
Tom Chiu : VIOLIN
Conrad Hamis : VIOLIN
STRINGS Am by Richard Bona
ORCHESTRATION by Gil Goldstein
14 NU SANGO - Richard Bona Richard Bona : BASS, LEAD and VOCALS Helio DELMIRO : Ac GUITAR
Pochette IAN ABELA
Enregistré au Brésil, Paris et New Yorkjuillet 2005