Pour Dogon Blues, l'enregistrement des rythmiques s'est fait au Mali, avec les musiciens originaux et leurs instruments acoustiques. Une fois la base rythmique posée, la scène africaine internationale a pris le relais à Paris.
La plupart des participants sont ces musiciens sophistiqués grâce auxquels le jazz, depuis quelques années, trouve un nouveau souffle : de Manu Dibango au maître de la kora Toumani Diabaté, du clavier malin de Cheik Tidiane Seck aux guitares de Jack Djeyim,, du ngoni de Mama Sissoko au synthé "africain" de JP Rykiel, en passant par la batterie de l'Ivoirien Paco Sery et toute une pléiade de nouveaux talents de l'Afrique internationale…
C'est toute la scène qui se presse aux côtés de l'"orphelin à la mèche blanche", comme pour un hommage à l'Aîné, l'un des visionnaires des Musiques du Monde.