Janice de Rosa mêle subtilement le Blues de Harlem et la Kora africaine grâce à une formation métissée, composée entre autre du joueur de kora Djeli Moussa Conde. La voix rauque et chaude de la diva New-Yorkaise s'enroule avec sensualité et énergie autour des sons mélodiques de la kora du maestro guinéen. Une voix, comme brûlée de l'intérieur. Entre griffe et caresse, une voix paradoxale. Elle dessine les contours imprécis d'un monde à part, un monde où se rejoigne déchirure et volupté. Cette voix chante le blues au féminin, un blues ample et hypnotique, pailleté de soleil, gorgé de sensualité.
3 fiches