En redécouvrant un travail effectué il y a quarante ans, en plein apartheid, avec la romancière Nadine Gordimer, le photographe David Goldblatt constate que les mines sud-africaines n'ont guère évolué, mais il croit que les grèves sanglantes qui les agitent aujourd'hui "ont changé les paramètres".
Chef de file de la photographie documentaire sud-africaine, David Goldblatt, 81 ans, présentait ce week-end à Johannesburg une exposition de clichés des années 1960 et la nouvelle édition de "On the Mines" (Aux mines), un livre publié en 1973.
La sortie de l'ouvrage en ces temps troublés est pour lui "une coïncidence", l'éditeur allemand Streidl lui ayant proposé de rééditer son œuvre: "C'était le premier livre que j'ai publié, il était plutôt insatisfaisant, et j'ai été ravi de pouvoir tout regarder à nouveau, changer le design et le contenu" (...)
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