50 ans, c'est les années d'existence de mon pays mais aussi de 16 autres pays de mon continent, l'Afrique.
50 ans, ça se fête même si cela ne suffit pas à faire rentrer mon pays et ses voisins dans l'histoire industrielle.
50 ans, ça se fête pour mieux lutter contre les caricatures qui gangrènes la peau de ses habitants.
50 ans, ça se fête en musique, surtout pour un continent qui est riche de rythmes preuve de sa diversité culturelle.
Enfin 50 ans, ça se fête pour montrer que l'intégration, ce n'est pas l'assimilation mais c'est la compréhension de l'autre et de sa différence qui enrichit une société, une cité!

L'Europe a tendance à penser qu'en Afrique, il n'y a de musique authentique que les rythmes de tam-tams ou de tambours. Que cette musique vive et ardente puisse cadencer admirablement les pulsations de la vie du village ou de la forêt, c'est là une vibrante réalité !
Mais en cette année des indépendances, nous sommes à penser qu'il n'y a pas que cela, que l'Afrique recèle et révèle un infini trésor de musiques dont la qualité, la richesse, la finesse et la mélodie n'ont rien à envier aux meilleures compositions européennes.