Ce 4e atelier Arcadi, associé à Cassandre Horschamp, est le premier d'une série d'échanges sur les actions artistiques et la démocratie culturelle.

"L'action culturelle dans les quartiers et zones urbaines sensibles"
Ou dans quelle mesure ce que l'on appelle les cultures urbaines peuvent rejoindre d'autres formes de transmission culturelle et contribuer à la lutte contre les phénomènes de relégation et de ghettoïsation?

On constate aujourd'hui un foisonnement d'ateliers de pratiques artistique dans les dispositifs d'insertion. Mais les enjeux de l'insertion sociale ne rejoignent pas pour autant ceux de la création artistique. Les dispositifs mis en place par l'action sociale tendent à privilégier une vision utilitariste de l'action artistique mise au service de l'insertion, et qui doit en permanence justifier d'une "efficacité" sociale. Instrumentalisation que les artistes ne peuvent que récuser. À l'inverse le regard porté par les "experts "culturels (médias, ministère de la Culture, institutions culturelles) sur ces pratiques tendent à minimiser leur impact artistique et à les cantonner au social.
Au moment où la culture ne fait plus partie des priorités de la politique de la Ville, quelles politiques culturelles prennent en compte ce type d'interventions? De quel sens sont porteuses ces actions? Comment le souci d'exigence artistique croise-t-il celui de l'efficacité politique?

Déroulement

1 État des lieux

Quelles interventions, sur quels territoires, avec quels dispositifs?
Quel dialogue avec les tutelles?
Échanges d'expériences avec plusieurs artistes et acteurs.

2 Enjeux et écueils

Au-delà des mots-valises usés jusqu'à la corde ("lien social", "citoyenneté"), comment défendre la spécificité de l'action artistique? Comment mettre en exergue l'invention des formes qui se dégagent notamment de ce que l'on nomme "cultures urbaines"?


Animation: Guy Benisty (Fondateur du GITHEC) et l'équipe de Cassandre-Horschamp.
Avec (sous réserve), Mohammed Rouabhi (metteur en scène, compagnie les Acharnés à Drancy), Florence Marguery, administratrice de la compagnie Tamèrantong, Marc Lacreuse (fondateur du réseau culture ville ouverte), Fernand Estèves (consultant), Henri Thébaudeau (réalisateur), Marion Druart coordinatrice des activités culturelles à la mairie de Saint-Ouen).